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Blog à l’abandon?

Mais non, mais non!

Je le jure, je ne suis pas morte!

pas encore à tout le moins… juste en fin de session… Je fini mercredi puis j’aurai ENFIN du TEMPS pour mettre moi aussi des textes ici!

Au passage, j’ai perdu quelques minutes pour mettre à jour la catégorie où vous trouverez les textes de fumoffu42. Elle passe ainsi de « uncategorized » à « Les contes de la Mère fumoffu42 »! ^^

Si tu n’aime pas le nom de la catégorie Miss, tu me fais signe et je rafistole le tout!

J’aurais bien aimé mettre en ligne mon conte suivant, mais la forme ne le permet pas…merdouille

  Celui-là est un peu plus loin, mais toujours pas retravailler ^-^

Conte de création : celle du monde

L’histoire se passe il y a longtemps. Tellement longtemps qu’on peut pas dire vraiment quand. On peut pas non plus dire un pays lointain parce qu’il n’y avait pas encore de pays. C’est vous dire à quel point ça fait longtemps que c’est arrivé. Je disais pas de pays, mais plus encore, il n’y avait rien. Rien ? Enfin, presque. Une petite lueur de rien du tout. Celle d’une chandelle, faible, blafarde. Qui vacille, sur le point de s’éteindre. Mais autour, il n’y a que le noir, rien du tout que je dis. La chandelle ? Elle éclaire pour quoi ? Pour un vieux peintre, vieux comme le pas de monde dans lequel il se trouve. Oui oui, un peintre. C’est lui qui a allumé. Il se fatiguait les yeux. Sur quoi ? Sur ses couleurs. Il travaillait à créer les couleurs. Le noir, pas besoin de beaucoup de travail, parce qu’il en était entouré. Mais les autres! Du noir est né le blanc, puis le jaune de la lumière. C’est comme ça qu’il a pu peindre la chandelle, avec le blanc et le jaune. Il travaillait sur un grand projet, le vieux peintre.

S’il y avait quelque chose en plus du peintre et de la chandelle ? Une toile, une GRAAAAAAAANDE toile. Des pinceaux. Des GROS et des petits. Pourquoi j’ai dit alors qu’il n’y avait rien? Parce qu’avant qu’on le dise, c’était la vérité. Il se tenait devant sa toile blanche, qu’il avait faite lui-même. Mais sans couleur, impossible de faire une grande œuvre, qu’il se dit. Voilà la raison de la lumière ! Parce que toutes les couleurs se retrouvent dedans. Alors, de la lumière, a coulé toutes les couleurs du prisme, de l’arc-en-ciel et du pas-de-monde. Toutes les teintes réunies sur une palette de peintre, celle avec le trou pour mettre le pouce. C’est là qu’il a commencé pour de vrai. Il a choisi le bleu. Un beau bleu, clair, qu’il a laissé coulé sur toute la toile. Le vieux peintre a regardé, le vieux peintre a reculé, il a regardé encore. «Il manque quelque chose.» Personne pour l’entendre, personne pour lui répondre. Il a soufflé sur la flamme pour méditer là-dessus. S’il y avait eu un temps, j’aurais pu dire qu’il avait dormi sur cette idée. Quand il a rallumé, il savait ce qui manquait. Il a pris le jaune, le blanc, il a fait une flamme ronde, ronde et chaude. Juste au milieu de la toile. Il a aimé ça. « Tout est là. » Le vieux peintre, en voulant mettre une dernière touche, faillit brûler son pinceau. Sous ses yeux, la peinture s’élargit, s’élargit encore, au point où il n’en voyait plus les contours. Loin, haut, sa flamme brillait et réchauffait. Le vieux peintre venait de créer le jour.

Mais le jour, tout le temps, ça aussi ça fatigue les yeux. Alors le peintre, il a eu une autre idée. Une idée grandiose : un triptyque. Tu sais, trois toiles qui font parties de la même œuvre. Pour la deuxième, il a peint une autre toile en noir. Tout en noir, en noir foncé. Mais il aimait pas ça, ça faisait pas de continuité. Alors, au lieu d’une flamme, il a peint un rond blanc, gros mais un peu froid. . Le vieux peintre a regardé, le vieux peintre a reculé, il a regardé encore. «Il manque quelque chose.» Personne pour l’entendre, personne pour lui répondre. Sauf que, en voulant reculer un peu plus, son pied a glissé sur la chandelle inutilisée, son pinceau a volé dans les airs et il a plu sur la toile. Il a plu des milliers de petites gouttes blanches, blanches comme le rond, tout autour, partout sur la toile. Il s’est relevé le vieux peintre. Il a aimé ça. « Tout est là ». Et la toile s’est s’élargit, s’élargit encore, au point où il n’en voyait plus les contours. Mais, au lieu de se fixer à côté de la première, c’est derrière qu’elle a choisi de se mettre. À cause du mouvement, elles tournoient, lentement, depuis ce temps. Parce qu’il existe le temps maintenant. Avec sa deuxième oeuvre, le peintre n’a pas juste créé la nuit, mais l’alternance entre le jour et la nuit. Si ça c’est pas un grand peintre ça !

Le vieux peintre a vu une rotation complète. Puis deux, puis dix. Il a arrêté de les compter. Il voulait faire une dernière toile, juste une, avant de ranger ses pinceaux. Une troisième qui porterait toutes les couleurs inventées qui n’avaient pas encore servi. Le vieux peintre, qui avait beaucoup réfléchi pendant que défilaient jour et nuit, fabriqua une toile ronde, pour rappeler son soleil et sa lune. Il y étala son reste de bleu, puis du vert, puis un vieux jaune qui trainait, puis du brun et du gris. Un peu plus par ci, un peu plus par là. De pointes en bas-relief, de creux en vague, il créa un monde. Le tout premier. Avec tout ce qui vient avec : de la terre, des mers, des déserts, des forêts, des montagnes. Le vieux peintre a regardé, le vieux peintre a reculé, il a regardé encore. «Il manque quelque chose.» Personne pour l’entendre, personne pour lui répondre. C’est ce qu’il manquait ! Alors, le vieux peintre, il a choisi son plus petit pinceau, celui à deux poils, celui qui coûte toujours le plus cher. Pour se pratiquer, il a fait des nouvelles créatures, les plus simples. Tout petit pour commencer. Puis des un peu plus grosses, certaines avec des écailles, d’autres avec du poil, certaines avec des plumes. Il en a mis partout le vieux peintre.  De toutes les sortes. Partout sur sa toile : dans l’eau, sur la terre, dans les airs, dans les montagnes, les forêts, les déserts.

Quand il en eut fait des milliers, après un bon nombre de rotations du jour et de la nuit. Il s’est senti prêt. Il a repris son pinceau à deux poils, le plus petit, le plus cher, et il a peint un homme. Un homme jeune, plein de santé, pas vieux comme lui. Puis, il a peint une femme. Pour aller avec l’homme. Il en a mis partout le vieux peintre : dans les forêts, les îles, les déserts. Tous différents, selon l’endroit et selon les couleurs qui lui restaient aussi. Il a aimé ça. « Tout est là, sauf moi ». Et la toile s’est s’élargit, s’élargit encore, au point où il n’en voyait plus les contours. Il ne les voyait plus les contours, parce qu’il était dans sa toile, avec le premier homme, avec la première femme. Le vieux peintre venait de créer le monde. Et il aimait ça.

Rose Latulipe

Version adolescente contemporaine

Ouin, on m’a conté ça à l’école, genre dans mon cours de moral. Celui où tu t’pointes pis tu passes ton année. Tu réponds aux questions du prof pis y’é ben content. C’te période là, on parlait d’la drogue, pis le policier y nous a raconté l’histoire d’la fille. Tsé, celle avec les deux noms d’fleurs. Pissenlit machin, là. Non! Rose, Rose Latulipe. Whatever, on m’la raconté l’année passée, mais si t’as connaît pas.

Rose c’tait une fille d’la poly d’à coté. Une fille de secondaire cinq, ben pétard à ce qui paraît, était dans classe à mon frère. Un chum depuis une couple de mois, mais ben courailleuse, un peu guidoune. Son chum était full jaloux, parce qu’a cruisait pas mal. Sinon, c’t’une fille ben ordinaire. Ça l’air qu’a prenait pas de drogue, qu’a buvait un coup din party mais ses parents la laissait faire, parce que les partys, y se faisaient chez eux, pis sa mère restait deboutte pour les checker. Genre qu’a ramassait les clés des chars de ses amis, pis y’avaient pas l’droit de r’partir si y’avaient pas prouvés qu’y’étaient pus saouls. Dans l’histoire que la police nous a conté, Rose avait faite un full gros party chez eux, dans sa cave. Pour la fin d’l’année, j’pense. J’me rappelle que mon frère avait pas pu y aller parce qu’on était parti au chalet. Y’était ben fru, mais astheure, ma mère se sert de c’t’épisode là pour le garder à maison. Faque toutte les secondaires cinq se pointent dans l’sous-sol à Rose, pendant que sa mère r’garde la télé en haut. La musique joue pas pire fort, pis y’en a même un qui rentre d’la bière en douce, par la f’nêtre. Rose a danse, pendant que son chum y boude dans un coin avec sa troisième bière. Ça l’air qu’y s’chicanait parce que la fille voulait danser des slows avec d’autres gars.

Un moment donné, le party super bin pogné, y’a un gars qui rentre. Su’l’coup, tout l’monde se foutait de pas l’connaître, pis en plus y ram’nait d’autres bières. Y’a même quelqu’un qui dit que y’avait d’la vodka. Tsé, le genre de bouteille en plastique cheap qu’on trouve din dépanneur (note de mon moi ; Russian Prince). Dégueue, mais Rose a faite sa toff, pis a n’a bu une grosse gorgée directe à bouteille. Le gars commence à la coller un peu, pis Rose à l’haït pas ça. Une amie à mon frère m’a dit qu’y’était vraiment beau. Genre Robert Patterson, le gars de Twillight. Le chum de Rose se lève pis menace l’autre gars de lui casser la gueule, mais ça l’air que Rose trouvait l’autre ben plus beau, faque a l’a dit à son chum de fermer sa yeule pis de s’en aller si y’était pas content, qu’a l’avait ben l’droit de faire c’qu’a veut, qu’y sont pas mariée qu’a sache. Était vraiment paqu’tée. Bon, le gars y’é pas vraiment parti, y’é juste r’tourner finir sa bière dans l’fond d’la pièce. Y’a une des amies à Rose qui va baisser les lumières pis qui part un slow, parce qu’a voulait aller consoler le chum, faque a l’avait intérêt que Rose se matche avec l’autre gars. Pendant que les deux dansent scotchés, même que Rose se fait pogner une fesse, le gars y chuchote de quoi dans l’oreille. Rose a dit oui avec sa tête, pis, après qu’y sort de quoi de ses poches, i y met de quoi en d’sous d’la langue. Rose, a pris une autre gorgée de vodka pis a continué a dansé toute seule. A commençait à avoir d’l’air un peu niaiseuse, mais bon, tout le monde riait d’elle. Ça durée une bonne heure, Rose avait fini la vodka, pis l’autre est r’tourné mettre de quoi dans sa bouche. La même p’tite affaire, personne voyait c’tait quoi. A danse encore, mais les autres voyaient ben qu’a t’nait pas drette. A dev’nait de plus en plus blanche. Même qu’a bavait à terre. Y’a du monde qui riait, mais d’autre filait mal pour elle. Son chum surtout. Même si y se faisait cruiser, y r’gardait Rose tout l’temps. Y’a dit après que y’avait trouvé le gars louche tu-suite. Ça pas pris d’temps qu’a planté à terre. Sauf qu’on dirait qu’a faisait le bacon, pis que d’la mousse blanche sortait de sa bouche. Semble que y’a quelqu’un qu’y’a vomi à la voir faire. Ou c’est elle qu’y’a vomi ? Je sais plus trop.

Reste que le chum a deviné que le gars avait r’filer d’la drogue à sa blonde, pis y’avait pas l’air content. En plus, il l’a pogné en train de se sauver. Pendant qu’une fille montait avertir la mère de Rose, son chum a ramassé sa bouteille vide pis y’a assomé l’autre gars avec. Y pissait pas l’sang, mais ça l’air que ça y coulait dans l’cou pareil. Sonné pas mal. Pendant c’temps-là, la mère de Rose à l’a appeler la police pis l’ambulance. Quand la police est arrivée, celui qui nous a parlé dans l’cour faisait partie de ceux-là, y’ont ramassé le gars pis le chum à Rose, pendant qu’a partait dans l’ambulance. Un policier a dit que le gars, c’était un pusher du cégep, qui cherchait des jeunes du secondaire pour les rendre accro à d’la drogue en pilule pis qui les forçait a r’vendre après pour lui.

Y’en a eu pour une couple de points de suture, pis un an de prison.  Le chum a Rose, trois mois de travaux communautaires pour voies de faits. Rose a passé une couple de jours à l’hôpital, pis après, sa mère l’a envoyé dans une école pour fille, avec la jupe carottée et les polos blancs. Y’ont déménagés depuis. Mais à chaque fois que moi ou mon frère on va dans un party, ma mère nous gosse tout l’temps avec l’histoire de Rose Latulipe.

Mon mot de moi-même

Coucou tous, je suis aussi une auteur du creatblog ! Aucune spécialisation d’écriture, je suis en phase de recherche d’une voix/voie, d’un style, d’une esthétique. Bref, je débute ! J’accepte toutes critiques constructives (c’est bon ou c’est poche ne sont pas des critiques constructives) mais je respecte (promis) les opinions de tous.

alors, au plaisir d’être lu et de vous lire !!

Fumoffu

Ouverture du Créablog

Bonjour à touts et toutes!

Voici enfin l’avènement de ce blog créatif collaboratif!

Sur ce blog seront publier des textes écrit par nos auteurs pour être lus, appréciés et améliorés si son propriétaire le souhaite.

Chacun sera libre de décider s’il veut ou non que les autres auteurs interviennent sur son texte, directement ou par commentaire. Nous pourrons également créer une section d’oeuvres communes que nous pourrons faire progresser à plusieurs! Et pourquoi pas, une section défis!

Vous pouvez écrire dans le style qui vous plaît, en français comme en anglais. On ne se formalisera pas sur les fautes d’ortogaphes non plus ni d’autres détails du même genre, à moins que l’auteur ne le spécifie. Toutes les formes de texte sont les bienvenues aussi, du poème au récit long en passant par le slam et le haïku!

Si vous êtes intéressés à faie partie de notre cercle d’auteurs, laissez-moi un commentaire ou un message sur ce blog ou sur « les méandres de mon esprit » (Valrisa).

Bienvenue à tous, auteurs en herbe ou génies déclarés! Nous sommes tous ici pour apprendre et s’amuser et surtout CRÉER!

D’un point de vue plus technique, j’ai choisi un fond que je juge ni féminin ni masculin. Nous pourrons toujours le modifier par la suite. Je ne compte pas être la seule administratrice non plus, mais je me réserve le droit de choisir qui mérite le poste ou non.

Je publierai le premier texte demain, mais pour l’instant, je vous souhaite à tous et toutes une excellente lecture et bien du plaisir dans ces pages!